0. C'est le nombre de fois où l'USAP est descendu dans le championnat inférieur. Un chiffre record, détenu également par les écuries chevronnées que sont le Stade Toulousain et l'ASM. Alors certes, le moment n'est pas vraiment à la nostalgie côté usapiste, mais c'est une statistique qui peut réellement peser dans l'esprit du club. Un club avec une identité, celle de tout un peuple. Néanmoins, certains supporters "sang & or" décrètent un état d'alerte et assurent que « cette identité catalane se perd au fur et à mesure ».
Si Aimé-Giral n'est plus la forteresse imprenable d'antan, le jeu développé par les catalans hors de leur base s'avère bien terne et la méthode Delpoux ne porte en aucun cas ses fruits. La patte Brunel, qui avait auparavant griffé les plus grosses cylindrées telles que Clermont, Toulouse ou encore le Stade Français, n'a pas eu droit à un digne successeur.
Cette année, dans un championnat plus relevé que jamais, la barre des 50 points fera sans doute office de maintien. Sachant que le Biarritz Olympique est vraisemblablement condamné à « la descente aux enfers » - même si sur le plan comptable tout reste possible -, un autre billet sera distribué à quiconque fera un faux pas dans son écrin. Dos au mur, l'USAP présente toutefois un avantage non négligeable : ils reçoivent à 3 reprises lors de ces 5 dernières journées, dont deux concurrents directs, Biarritz et Oyonnax. Pour parachever l'aventure, le club usapiste abattra sa dernière carte à Barcelone face au RCT, histoire d'effacer cette saison en demi-teinte. Pour l'anecdote, rappelons qu'en deux confrontations, les catalans n'ont jamais perdu à Montjuic.
(Article rédigé par Keyvan Malavielle)
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