Sensation à Mayol ! Les grenoblois ont créé la surprise en faisant tomber les champions d'Europe en titre dans leur antre.
78ème minute. Les toulonnais, avec Sir Jonny Wilkinson à la baguette, lancent une des dernières offensives du match pour priver les hommes de Fabrice Landreau d'un bonus défensif tant convoité. Un énorme surnombre à négocier sur l'aile en vue, lorsque le métronome anglais voit sa passe interceptée par l'ailier adverse Alipate Ratini, qui claque un sprint ravageur sur plus de 50 mètres. Un silence de cathédrale vint alors hanter tous les supporters toulonnais, bouches bées. On pouvait à peine distinguer les cris de joie de tout le staff grenoblois.
Avant le match, Fabrice Landreau, entraîneur en
chef du FCG, donnait le ton et était conscient du potentiel de son équipe : « Cette équipe est capable de battre n'importe qui. Il faut croire en ses
rêves ».
80 minutes plus tard, on retrouvait le même homme en pleurs.
80 minutes plus tard, on retrouvait le même homme en pleurs.
Quant aux toulonnais, après avoir perdu l'an
dernier à domicile face au Racing-Métro au même stade de la saison (1er match
de la nouvelle année), l'histoire se répète et ils entament 2014 de la plus
mauvaise des manières.
Pourtant revanchards après leur défaite in-extremis à l'aller au Stade
des Alpes, les varois n'ont pas su trouver la clé du succès et sont rentrés au
vestiaire sous une averse torrentielle de sifflets du public de Mayol.
(Article rédigé par Keyvan Malavielle)
(Article rédigé par Keyvan Malavielle)
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